Balisage
Balisage permanent
Le balisage permanent est très réglementé, voir http://balisage.tourismewallonie.be/les-documents-administratifs.html. Il nécessite un accord du CGT
Le balisage "officieux" (peinture sur les arbres) n'est pas légal.
Dispositions générales
Un décret du Gouvernement wallon (1-04-04) complété par l’arrêté d’exécution (26-04-07) subordonne l’autorisation de baliser un itinéraire touristique permanent, à l’utilisation de signes normalisés et à une procédure précise, permettant par ailleurs une subvention du balisage, des cartes et descriptifs de promenade. Le texte du décret indique que : « Tous les itinéraires permanents, à l’exclusion de ceux mis en place dans le cadre du réseau autonome des voies lentes, doivent faire l’objet d’une autorisation préalable et expresse ». Il est donc obligatoire de disposer d’une autorisation (à demander au CGT) pour baliser un itinéraire, même si l’on ne sollicite pas de subvention. Il est aussi obligatoire d’utiliser les signes de balisage normalisés (voir ci-après) sous peine d’amende. On notera que dans ces conditions, le balisage est « protégé » en ce sens que l’article 36 du décret prévoit une amende pour qui « détruit, détériore ou enlève volontairement de quelque façon que ce soit des balises d’un itinéraire balisé ».
Normalisation
Le cahier des normes annexé à l’arrêté d’exécution du décret précise les signes de balisage autorisés. Il s’agit principalement de rectangles horizontaux (4 couleurs possibles) avec numérotation éventuelle pour les promenades pédestres, fer à cheval avec disque orange pour les cavaliers et attelages, deux disques superposés à côté d’un triangle pour les vététistes. A noter que les balisages anciens (croix, losanges triangles…) réglementairement réalisés restent acquis. Pour les prescriptions relatives aux autres signes et les panneaux d’information, voir sur le site du CGT le texte de l’arrêté et ses annexes. Par ailleurs, la procédure dont question ci avant stipule, parmi les conditions d’octroi de subvention pour le balisage d’itinéraires permanents, la nécessité de produire des autorisations de passage et de balisage là où elles s’avèrent justifiées (modèle de formulaire disponibles sur le site du CGT).
Autorisation de passage
On peut utiliser sans autorisation de passage une voie publique (chemin vicinal ou servitude de passage par exemple), mais il est requis de demander une autorisation à un propriétaire dont on voudrait traverser la propriété sur un chemin privé. A noter que dans le document prévu à cet effet par le Commissariat général au Tourisme (CGT), il est notamment précisé : « le concepteur d’itinéraire reconnaît que l’utilisation des voiries privées ne présentera aucun des caractères qui seraient nécessaires pour la création d’une servitude ». Cette disposition est évidemment destinée à donner au propriétaire des garanties quant au maintien du statut privé des voies concernées. Autre situation imposant une autorisation de passage : l’implantation sur une voie publique en forêt, d’un itinéraire destiné à un type d’usager qui, en vertu du code forestier, n’est normalement pas autorisé sur la dite voie ( exemple : cyclistes sur un sentier forestier).
Autorisation de balisage
La mise en place de balises sur des supports privés le long d’une voie privée ou publique nécessite, cela va de soi, que le propriétaire des dits supports (clôtures, arbres d’une allée, par exemple) en donne l’autorisation. Cette autorisation est également requise pour l’implantation de balises sur un accotement privé.
Balisage temporaire
Le balisage temporaire est autorisé. Pour éviter de devoir ôter les affichettes après le jour-J, vous pouvez optez pour un balisage avec des matériaux bio-dégradables comme des confettis, du riz ou de la farine.
Sites de partage GPS
Les promeneurs actuels utilisent de plus en plus le GPS. N’hésitez-donc pas à partager un itinéraire sur un de ces sites.