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La société Thomas & Piron demandait la suppression d'un tronçon du sentier afin de lotir le terrain traversé par le sentier. Chemins de Wallonie avait réagit pendant l'enquête, marquant son désaccord avec cette suppression de sentier qui romprait le maillage des sentiers du village. En contrepartie, notre association proposait un léger déplacement du sentier pour passer entre deux lots serait par contre acceptable. Nous apprenons que le Conseil Communal a finalement accepté la suppression. Extrait de l'argumentation;

• Considérant qu'il est confirmé que le sentier 45 n'est actuellement plus utilisé et que le tracé n'est plus visible sur place ou par l'imagerie aérienne ; qu'une palissade privée en bloque l'accès ; que personne ne s'en est plaint jusqu'à présent ; que cela prouve sa non-utilisation ;
• Considérant cependant que certaines remarques émises dans le cadre de l'enquête publique sont pertinentes ; qu'une alternative à la suppression du sentier pourrait être envisagée ;
• Qu'au vu des lieux et du contexte, le déplacement de ce sentier semble superfétatoire par rapport à la proximité d'une voirie parallèle à celui-ci (rue Chapelle aux Rats) ;

Il résulte dans la partie en gras, qu'il ne faut pas hésiter à réagir rapidement en cas d'entrave sur un sentier communal.

Le sentier 32 a fait l’objet d’une demande de désaffectation introduite par le BEP auprès de la Ville de Namur (cette ancienne partie du territoire de Rhisnes fait maintenant partie de Namur), qui a répondu positivement en date du 17 octobre 2023 par une décision du Conseil Communal après enquête publique. Chemins de Wallonie n'a malheureusement pas été informé de cette suppression et n'a pu réagir pendant l'enquête. Avec la suppression de ce sentier, c'est tout liaison douce entre La Bruyère et l'Est de Namur qui disparait. Le Parc d'activitié Ecolsys ayant déjà fait disparaitre le chemin n° i4 et les chemins du Bois de Néverlée déjà revendus précédemment. Chemins de Wallonie prendra contact avec le BEP afin de proposer une alternative au chemin n° i4

Chemins de Wallonie asbl introduit une réclamation contre la déviation proposée par le propriétaire. Par la suppression du sentier n° 27 (faussement appelé sentier n° 20 dans le dossier) le projet contrevient en effet manifestement aux objectifs du Décret 902 relatif à la voirie communale du 6 février 2014, lequel prévoit explicitement qu’il "a pour but de préserver l’intégrité, la viabilité et l’accessibilité des voiries communales ainsi que d’améliorer leur maillage"(art. 1er 1er alinéa)'. L’article 9 du même décret précise : "La décision d’accord sur la création ou la modification d’une voirie communale contient les informations visées à l’article 11. Elle tend à assurer ou améliorer le maillage des voiries , à faciliter les cheminements des usagers faibles et à encourager l’utilisation des modes doux de communication".

Or le projet consiste à supprimer des portions du chemin n° 7 (le long de l’Ourthe) et du sentier n° 20 (qui mène de la rue de Liège vers le chemin n° 7.) et du sentier n° 27 faussement appelé sentier n° 20. Ces suppressions d’assiettes communales sont remplacées dans le projet par une servitude publique de passage de 312 m² alors que le projet prévoit la suppression de 1927 m² de voirie. Pareille disproportion ne participe en rien d’une amélioration du maillage exigée par le décret voirie. Il s’agit d’un appauvrissement notoire du maillage

Chemins de Wallonie introduit une réclamation contre la déviation proposée par le propriétaire. En effet, cette modification (via la ferme) n’améliorera pas les conditions actuelles d’utilisation par les promeneurs qui seront toujours confrontés aux mêmes obstacles (barrière, clôtures, chien…). Il est donc nécessaire de solliciter auprès du demandeur:

• le contournement de la ferme par le NORD ou par le SUD
• Le contournement des cultures
• La mise en place d’échaliers, tourniquets ou tout dispositif permettant l’usage du sentier par les VTT et piétons (aucun obstacle fixe ne peut entraver le sentier)

Suite à la fermeture de ce chemin par le le DNF, Chemins de Wallonie a envoyé au chef de cantonnement un courriel le priant de rétablir la légalité vu que le sentier réunit toutes les conditions pour être considéré comme une servitude publique de passage. Le chef de cantonnement s’est tout de suite exécuté et a enlevé les panneaux et les arbres abattus.

Néanmoins, le lendemain , le porte-parole du SPW a alors commis un dérapage dans Sud-info en déclarant à un journaliste « cette fermeture de ce chemin a été faite dans le but de rationaliser ces traces dans la nature. Ces chemins sont courants dans la région et à chaque fois, c’est un pied dans la gamelle de la faune. On se trouve peut-être en présence d’une flore particulière et c’est un empiètement sur la nature »

En répondant cela au journaliste, le porte-parole du SPW établit une hiérarchie entre les différentes fonctions de la forêt puisqu’il érige la fonction « conservation de la nature » comme prééminente par rapport à la fonction sociale de la forêt. Il n’est pas habilité par le législateur du code forestier à faire pareille déclaration. Quand un chemin ou sentier existe (en vertu des articles 2,8°, 27 et 28 alinéa 1er du décret voirie) aucune considération basée sur la conservation de la nature ne saurait empêcher son existence.

Le Ministre refuse la suppression du sentier 176 d'Ellezelles. Le propriétaire introduit un recours au Conseil d'Etat