Province de Liège Seraing Seraing

À "Val Saint-Lambert" :

"Dans l'atlas des communications vicinales de Seraing, le chemin n°59 (conduisant du Val Saint-Lambert à Marihaye) portait le nom de "pasay du Val Saint-Lambert". Ce sentier a été supprimé à la suite de la décision du Conseil communal du 10 juillet 1912."

B-C est dans le bois donc en cyan. Un petit tronçon en partant de A est juste un petit passage privé aujourd'hui (pour le 237) et le reste serait maintenant dans les jardins de la Rue Fivé vu que l'ancienne enceinte de l'abbaye (toujours présente) que le sentier longeait est désormais la limite de ceux-ci.

À "Fontaine Jac(-que)mart" :

"Portant le numéro 18 de l'atlas des communications vicinales, la voie de la Fontaine Jacmart conduisait de Marihaye aux Communes. Le chemin était en fait constitué de deux sections qui devinrent les rues de la Bouteille et des Verriers après le partage des biens communaux entre Jemeppe et Seraing."

À "Verriers" :

"Dans la seconde partie du 19ème siècle, l'usage s'est établi de donner le nom de rue des Verriers au tronçon de la voie de la Fontaine Jacmart conpris entre les sentiers des Ânes (n°43) et des Sarts (n°48).

Cette dénomination n'a cependant pas été officialisée lorsque le Conseil communal de Seraing a été appelé, en séance du 21 février 1861, à donner un nom à ce chemin "partant de la rue du Renard vers la ferme de Marihaye, en passant près d'une fontaine".

Après de sérieuses modifications de son tracé, ce chemin est devenu la rue du Cristal en 1888."

À "Cristal" :

"En séance du 30 octobre 1888, le Conseil communal de Seraing a débaptisé le rue des Verriers pour lui donner le nom de rue du Cristal.

L'allure de cette rue du Cristal est très différente de l'ancien chemin vicinal dont déplace un tronçon important en vue d'assurer une communication plus directe entre les rues des Bas-Sarts et du Renard.

La construction d'un important groupe d'habitations sociales dans le voisinage de la "Bergerie" a incité l'Administration communale, en 1955, à limiter la rue du Cristal entre la place de la Bergerie et le boulevard Pasteur. L'autre partie est devenue la rue du Castor depuis les fusions des communes après avoir porté le nom de rue des Trixhes pendant une vingtaine d'années."

Et à "Castor" :

"En séance du 6 mai 1977, le Conseil communal de Seraing a donné le nom de rue du Castor à la rue reliant le boulevard Pasteur à la rue Renard.

Dit antérieurement rue des Trixhes, ce chemin reprend une partie du tracé quelque peu modifié de la voie de la Fontaine Jacmart."

Réponse à David Szepetiuk: Sur Mapillary, on voit effectivement un panneau rouge (illisible) qui n'était pas là un peu plus tôt dans l'année en I (pas trouvé en H par contre).

Le problème de ce tronçon G-H-I-J est que même s'il est privé, c'est pour ainsi dire impossible de bloquer l'accès vu le nombre de sentiers et chemins qui descendent de la colline vers la vallée. On peut clairement voir sur Strava que la "barrière" en G et les panneaux placés plic-ploc sur ce tronçon (souvent bien cachés en passant) n'ont absolument aucun effet sur les randonneurs et cyclistes (on en rencontre cinq + moi-même en l'espace de dix minutes sur la vidéo que j'avais posté).

Je suppose qu'une communication officielle sur le sujet serait l'idéal, mais mes commentaires ici et corrections sur OSM se basaient sur mon expérience et ressenti sur le terrain.

Suite au commentaire du 9 Juin 2020. "Seraing Lv713 action de Chemins de Wallonie Itinéraires Wallonie a invité la ville de Seraing à faire valoir les articles 2,8° 27 à 29 du décret voirie pour revendiquer une servitude publique de passage depuis au moins 40 ans sur ce tracé" Quelqu'un aurait il un suivi de cette action? Des panneaux "propriété privée, passage interdit " sont apparus au point H et au point I.

Fin du triptyque sérésien avec la vidéo de tout le trajet + le petit morceau public sur Neuville :

https://www.youtube.com/watch?v=_n7t2FDwTkc

À "Houillère Saint-Léonard" (1994) :

"Le sentier vicinal n°67, dit de la Houillère Saint-Léonard, était un sentier de 2,50 mètres de large conduisant du bois des Boncelles à la houillère Saint-Léonard, projetée dans la campagne de la Chatqueue lors de la confection de l'atlas des communications vicinales.

Situé dans les terrains communaux, son tronçon principal donna naissance à la rue de Cornillon (deuxième du nom à Seraing) après la suppression, en 1863, du chemin vicinal n°71, dit de Cornillon.

Quant au tronçon situé en aval (dans la boucle de la rue du Fort), il a été désaffecté par décision du Conseil communal de Seraing du 27 février 1934."

Et à "Cornillon" (1994) :

"À Seraing, le Conseil communal décida, en séance du 3 mars 1863, de désaffecter le chemin n°71. Son assiette fut cédée à M. et Mme Gernaert qui apportèrent en échange à la Commune de Seraing le terrain occupé par la nouvelle route de Boncelles à Ougrée ainsi qu'une bande de terrain nécessaire à la construction d'un sentier longeant le bois de Cornillon en vue de relier le hameau de la Chatqueue à la nouvelle route (rue de Tilff/Boncelles actuelle). Ce sentier prit aussi le nom de rue de Cornillon, aujourd'hui répartie entre les rues de la Maison blanche, des Jonquilles et du Myosotis."

À Neuville dans "Les Rues de Seraing" (1952) de Nicolas Pirson et Eugène Dounan :

"Une autre voie forestière portant le n°60 à l'Atlas des chemins vicinaux est appelée "pazê de la Neuville". On la considère aujourd'hui comme supprimée bien qu'il s'agisse d'une voie vicinale inaliénable et imprescriptible en vertu de la loi."

Et également à Neuville dans "Les Rues de Seraing - Premier complément" (1970) de Jean François et René Crine :

"Le "pasay" de la Neuville, repris à l'atlas des communications vicinales sous le n°60, conduisait de "Neuville-en-Condroz aux Communes". La partie située entre l'avenue de l'Europe et la rue de la Verrerie a été absorbée dans les lotissements récents. Le tronçon entre l'avenue de l'Europe et le ruisseau de Villencourt se perd quelque peu dans la végétation: l'atlas des communications vicinales de la Neuville ne mentionne d'ailleurs pas de prolongation de ce sentier sur son territoire."

Je suppose que mettre C-D en cyan serait le plus logique? Le bois est public et la servitude sur le cadastre est sans doute juste un détail oublié et/ou qui ne gêne personne, surtout pour un sentier qui n'a plus d'existence sur le terrain depuis longtemps ????‍♂️

Deuxième update un peu plus perso vu que je suis passé dans ce coin-là quelques fois ces derniers temps pour repérer les nouveaux chemins/sentiers. Avant tout, j'ai vu sur les plans du cadastre qu'il y avait toujours une servitude sur le tracé du sentier n°60, mais le problème est que je peux confirmer que ce sentier n'existe plus (vérification sur place et la Heatmap de Strava ne montre rien non plus) et que la servitude n'a honnêtement plus de raison d'être aujourd'hui.

Pour avoir pris aujourd'hui le sentier (grossièrement) parallèle au n°60 qui va vers le début du tronçon sérésien du vicinal, je peux aisément comprendre pourquoi C-D a été remplacé par l'i19 assez rapidement. D'après Strava, j'ai mis 6:25 pour faire environ 100 mètres (j'était pied à terre avec mon VTT) parce que ce dernier morceau à une pente qui oscille entre une bonne dizaine de % au début et... 49% à un moment, ce qui ressemble à une énorme erreur au premier abord, sauf que le reste tourne entre 20 et 40%. i19 est aussi assez sinueux et pentu, mais pas à ce point-là.

Extrait de "En parcourant les rues de Seraing" de René Crine à "Neuville" :

"[...] L'atlas des communications vicinales mentionne aussi un chemin n°60, dit "pasay de la Neuville", aujourd'hui disparu.

Large d'un mètre et long de 1758 mètres, ce sentier prolongeait la voie de Plainevaux (ndT : le chemin n°2) d'environ 200 mètres vers le sud et, tournant vers l'ouest, traversait le bois du Val Saint-Lambert jusqu'au ruisseau de la Neuville. Le premier tronçon a été incorporé dans les terrains communaux de Jemeppe en 1852. L'autre a été désaffecté par une décision du Conseil communal de Seraing du 2 février 1936.

Pour le cadastre primitif, ce second tronçon faisait partie de la via de la Neuville, dite voie Verte qui se prolongeait dans l'ancien bois des Masuirs. Ce prolongement figure dans l'atlas des communications vicinales avec une dénomination réduite à "via", chemin n°70 allant de la voie de la Fontaine Jacmart à l'orée du bois du Val Saint-Lambert."

Pour faire court, rien de moderne ne correspond à ce sentier. C-D a été remplacé assez vite par un autre sentier (toujours existant en grande partie) qui longe un petit ruisseau sans nom descendant vers la ligne 456 des tramways vicinaux (ce changement est apparemment antérieur à la mise en service du tram en 1890, mais il y avait sans doute un chemin/sentier qui passait déjà par là avant), tandis que A-B-C a été déclassé deux décennies avant que les quartiers des Bouleaux et du Bois de l'Abbaye ne commencent à sortir de terre.

https://www.youtube.com/watch?v=iqNkywepZTg

La vidéo dont je parlais hier

Réponse à admin: Je suis retourné faire un tour plus en détail aujourd'hui et posterai une trace GPS juste après (puis une vidéo plus tard, mais ça risque de prendre du temps).

Bref, on peut avancer sur l'ancien sentier en partant de B sur une bonne vingtaine de mètres avant de tomber sur de la végétation qui est trop dense pour continuer. En partant de A, le sillage n'est clairement plus une ligne droite au début, mais on devrait pouvoir atteindre ce qu'il reste de celle-ci qui vient de B (mais je pense que je ne suis pas le bon trajet sur ma trace GPS, donc à vérifier de nouveau plus tard).

De ce que j'en ai vu sur les anciennes images aériennes/satellite, cette zone où se situe le sentier est devenu (ou était déjà?) des jardins familiaux depuis le retrait du tram vicinal 725 au début des années 50. Jusqu'en 2015, on peut voir que les jardins semblent utilisés/entretenus et le sentier lui-même est assez clairement visible (et sans doute utilisé donc). Ce n'est que depuis 2016 que l'on voit un vrai abandon de cette zone et c'est plus proche d'un terrain vague qu'autre chose aujourd'hui.

Je peux confirmer que C-D n'existe plus vu qu'il n'y a aucun accès après les quelques maisons de la Rue Servet. Ça rend également i35 sans issue et en gros inutile, mais c'était déjà l'impression que j'avais eu lors de mon passage là l'an dernier.

Pour ce qui est de A-B, il existe toujours et on le voit bien sur certaines images satellite, mais il était envahi par la végétation quand j'ai vérifié et difficile à emprunter.

À Trô(s) :

"Reliant la voie de Lyse (ndT : le n°3) à celle du Champ d'oiseau (ndT : le n°19), le chemin vicinal n°36 portait le nom de "ruelle des Tros". Avec la voie du Champ d'oiseau, elle formait un chemin passant d'une rive à l'autre de la vallée de la Vecquée bien avant la construction de la route d'Entre-Meuse et Ourthe (rue de la Vecquée).

La ruelle du Tros a été supprimée par décision du Conseil communal de Seraing du 20 juin 1928 en ce qui concerne son tronçon compris entre les rues du Champ des oiseaux et de la Vecquée. L'autre tronçon, situé entre les rues de la Vecquée et de la Colline, a été désaffecté par décision de la même assemblée en séance du 24 juillet 1934."

J'ai fait quelques modifications basées sur cette sortie : https://www.youtube.com/watch?v=RwTpogEwp_Q

En gros, j'ai finalement ajouté CV9 sur OSM vu qu'il n'était pas aussi abandonné que je le pensais. J'ai aussi changé le nom de l'ancien tracé du tram vicinal parallèle en "Ligne Vicinale 725 - Ougrée à Warzée" (et j'ai ajouté le petit tronçon en cul-de-sac juste avant la Route du Condroz), et simplement nommé l'autre "Chemin Vicinal n°9".

À Vieille Machine :

"La dénomination "Vieille Machine" est utilisée à deux endroits différents de l'atlas des communications vicinales de Seraing.

D'une part, on trouve le "pasay" de la Vieille Machine, chemin n°58 conduisant du fond d'elle Gotte (ndT : le n°26, ou ce qui est maintenant la Rue du Petit Bourgogne et le tronçon de la Rue des Bas Sarts qui suit et descend vers la N90) à Trok, en traversant deux endroits où l'on remarque des "terrisses". Ce chemin a été désaffecté par décision du Conseil communal de Seraing du 6 mai 1936.

(L'autre était un lieu-dit du même nom où on trouve maintenant les rues Fanny, Hainchamps et Chevalier de la Barre)"

À Troque, et Tige d'elle Trok en particulier :

"Le chemin vicinal n°57, conduisant de Trok à Marihaye (plus précisément du Chéra Nihotte au sentier des Ânes), portait la dénomination de "pasay" du Tige d'elle Trok. Ce chemin a été désaffecté par décision du Conseil communal de Seraing du 12 août 1936."

À Flémalle :

"À Seraing, c'est dans les registres de la population tenus au lendemain du recensement de 1856 qu'est apparu le nom de rue de Flémalle se substituant à celui de rue Saint-Nicolas pour désigner le chemin vicinal n°27 conduisant "du Manit au passage d'eau de Flémalle". L'assiette de cette rue de Flémalle a été cédée à la société Cockerill par décision du Conseil communal de Seraing du 31 octobre 1977."

À Ruelle des Champs d'oiseau :

"Chemin vicinal n°46, la ruelle des Champs d'oiseau reprend le tracé de la ruelle des Ânes entre la place de la Chatqueue et le moulin Wathieu.

Non utilisée après la révision hodonymique de 1851, cette dénomination est reprise le 1er juillet 1928 par le Collège échevinal sous la forme de ruelle du Champ d'oiseau.

La partie de cette ruelle comprise entre l'avenue des Champs et la rue Wathieu a été supprimée par décision du Conseil communal du 11 juin 1935; l'autre partie est devenue la rue du Maquis en 1947."

Juste pour clarifier, je parlais bien de l'ancien chemin n°19 (qui était plus au sud) dont un tronçon partage les mêmes caractéristiques que celui du #24 en vert ici (vieille ruelle pavée étroite qui a été relativement épargnée par la modernisation des voiries et limitée à la circulation locale).

La suite "routière" du #24/de la Rue du Buisson ici est tout ce qu'il y a de plus classique avec comme seule limitation son sens unique.

Travaux d'abattage en cours à gauche dans le sens de direction dans le cadre de la nouvelle liaison haute-tension souterraine entre Rotheux et le Val Saint-Lambert (qui suit un tracé... très familier). Ce chemin n'est pas en danger (ni les autres sur le tracé : une partie d'i6, i49, un tronçon du #17 et i22), mais je le mentionne toujours au cas où même s'il y a déjà une action citoyenne contre ce projet (ou en tout cas limiter le plus possible son impact sur l'environnement).

Edit : reportage de RTC sur le sujet => https://www.rtc.be/video/info/amenagement-du-territoire/seraing-un-abattage-d-arbres-interpelle-des-riverains-_1514835_325.html

Tant qu'on y est, à Nihoul :

"Dans l'atlas des communications vicinales de Seraing, le chemin n°33, conduisant de Lyse au moulin Nihoul, porte la dénomination de ruelle Nihoul. Selon les dénominations actuelles, cette ruelle reliait la rue du Chêne à la rue des Six-Bonniers.

[...]

Lors de sa suppression en 1904, le chemin vicinal n°33 était connu sous le nom de ruelle Colson."

À Rouwa :

"Dans l'atlas des communications vicinales de Seraing, le chemin n°56 (conduisant de Lyse au ruisseau) porte le nom de "pasay du Rouwa".

Cette dénomination remplaçait, dans ce document, celle de ruelle Macka que l'usage de la fin du 19ème siècle transforma à son tour en ruelle Mava."

Et à Mava même :

"La dénomination de ce chemin paraît être la déformation de ruelle Macka, dite pasay du Rouwa dans l'atlas des communications vicinales.

C'était à l'origine un sentier partant de la voie de Lize et aboutissant au ruisseau du même nom.

Déjà dans ses séances des 27 septembre 1904, 6 avril 1910 et 22 février 1911, le Conseil communal de Seraing envisagea de remplacer la ruelle par une rue aboutissant à la rue des Six-Bonniers. La construction de cette rue ne fut réalisée qu'à la suite d'une procédure d'expropriation décidée le 9 février 1949."

À Bon Augure dans le livre :

"En séance du 29 novembre 1973, le Collège échevinal de Seraing a donné le nom de rue Bon augure à la voie publique partant de l'avenue des Marteleurs en direction d'une route en corniche projetée entre le Val Saint-Lambert et l'avenue des Puddleurs."

Hey, voilà encore un projet qui n'a jamais vu le jour! Ça aurait été... "intéressant" d'avoir cette route qui serait partie du Val Saint-Lambert (probablement du rond-point actuel de la N90) en passant par de nouvelles rues de Villencourt et du Grand Sart, puis au milieu d'un champ, puis le chemin que l'on voit sur la carte IGN de 89 dont ce tronçon fait partie (avec une belle pente à plus de 10% pour rejoindre la "corniche"), puis i44-Avenue de l'Europe-Boulevard Einstein et sa suite dans Boncelles (dont on voit le tracé de manière étonnement claire dans les champs sur les nouvelles images satellite, ou peut-être que je deviens cinglé à force d'observer des cartes) jusqu'au grand rond-point sur la N63 à côté du Country Hall.

Ou pas.

À Commune (à Seraing) :

"Il existait aussi un sentier des Communes, chemin vicinal n°66, conduisant de la Chatqueue au bois des Boncelles; ce sentier a disparu dans le lotissement des biens communaux entrepris dans la seconde moitié du 19ème siècle."

D'après les plans du ministère des travaux public sur WalOnMap (entre 1950 et 1970 je pense), ce tronçon faisait partie de la rue du Faisan. Le livre le confirme : "En séance du 28 octobre 1928, le Collège échevinal de Seraing a décidé que la rue sise entre les rues de la Boverie et du Lapin porterait le nom de rue du Faisan. Les habitations riveraines de ce chemin avaient été inscrites antérieurement rue du Lièvre". Même commentaire pour F-G du #37 qui faisait partie de la rue du Lièvre pour les plans et le livre (jusqu'au ruisseau de la Boverie, aujourd'hui souterrain).

De manière plus générale, c'est une zone en friche (anciennement un terril) sur laquelle on travaille régulièrement, mais où rien ne se passe vraiment si ça a du sens. Les derniers gros travaux ont été fait il y a une dizaine d'années pour reboucher et aplanir la zone, mais de nouveau rien de notable depuis lors. J'imagine que les deux tronçons ont juste perdu leur utilité et été abandonné/rasé au fur et à mesure des changements dans les environs.

Le #37 a deux petites ramifications (dont ce qui est montré actuellement) qui n'existent plus aujourd'hui, mais le reste du tracé est toujours bien là à l'exception d'un tronçon et demi. Il partait de ce qui est actuellement un terrain en friche (le ruisseau de la Boverie est presque entièrement souterrain, mais je pense qu'on voit un segment de celui-ci au sud du bassin d'orage), utilisait le premier tronçon de la rue du Lièvre (confirmé par mon livre de référence), passait furtivement par le #49/la rue André Renard, prenait les rues Haute et de la Boverie jusqu'à la Rue de Rotheux, puis il est devenu la Rue d'Egmont et de Hornes, puis il effectuait un tournant vers l'est qui a disparu (maintenant des habitations et l'école des Biens-Communaux) avant d'être l'actuelle Rue Lemonnier entre les rues du Collège et de la Forêt (ex #19).

Mon livre ici indique que le tronçon qui emprunte l'actuelle rue de la Boverie jusque la rue de Rotheux aurait été absorbé par ce qui était appelé le "Grand chemin de Seraing à Rotheux", qui était en gros le chemin n°1 rectifié pour être une voie continue nord-sud et pas le micmac de l'atlas.

À Haut pré, toujours dans le même livre :

"La rue du Haut Pré va de la rue de Boncelles à la rue de la Fontaine.

Elle est composée de la réunion du chemin vicinal n°40 d'Ougrée avec un tronçon du chemin vicinal n°30 de Seraing.

Le tronçon situé à l'ouest du ruisseau de Cornillon a reçu le nom de rue du Haut Pré lors de la révision de l'hodonymie sérésienne de 1851 (R-07). Auparavant, il faisait partie de la ruelle du Loup selon les indications de l'atlas des communications vicinales. Par contre, ce même document mentionne un "pasay" du Haut Pré, chemin n°53 conduisant de la voie de Petitmont (première du nom) au ruisseau de Cornillon (au nord de la rue du Haut Pré actuelle); ce sentier a été supprimé à la fin du 19ème siècle pour être incorporé au domaine industriel de la S.A. d'Ougrée (A-75)."

À Vieux Garde :

"Conduisant de la Boverie aux Communes, le chemin du Vieux garde portait le n°69 de l'atlas des communications vicinales de Seraing.

Large de 4 mètres et d'une longueur de 318 mètres, cette voie de communication partait du chemin n°37 (ndT : voir mon commentaire sur ce dernier), dit Les Sarts (presque au sommet de la rue de la Boverie actuelle), longeait le chemin qui est devenu la rue de Rotheux, passait derrière la propriété "Bouteille" (ndT : d'où le nom de ce tronçon de l'ex chemin n°18 aujourd'hui) et aboutissait à l'endroit d'où part maintenant la rue de l'Écureuil.

Ce chemin ne figure pas sur le plan de lotissement des terrains communaux de Jemeppe dressé en 1852, mais le fond servant ne fut abandonné aux riverains qu'après la première guerre mondiale (A-92).

La dénomination de ce chemin, qui donnait accès à la maison "Bouteille", évoque sans doute la présence de Henri Jacquemart, qui était garde forestier du bois de la Vecquée pendant la période française. (A-52)"

À Grand Sart :

"Dans l'atlas des communications vicinales de Seraing, le chemin n°17, dit voie du Grand Sart, part du pont de Ville-en-Cour, donne accès au chemin des Ânes et aboutit au lieu-dit "Le Grand Sart".

Le toponyme "Grand Sart" désigne ici une terre de près de 6 hectares proche du ruisseau de Villencourt (ou Ville-en-Cour) à l'orée du Bois du Val Saint-Lambert.

La voie du Grand Sart a été partiellement désaffectée par une décision du Conseil communal de Seraing du 21 juin 1916 au profit des Cristalleries du Val Saint-Lambert, qui cédèrent en contrepartie une parcelle de terrain située au lieu-dit "Au Ruisseau" (de Villencourt) en vue de son incorporation à la voirie communale (ndT : i22 qui longe le ruisseau)."

Bizarrement, le livre ne va pas plus loin que ça ici. Aucune mention de la création de la "rue" du même nom à une date ultérieure avec un morceau de cette voie ni rien.

À Fontaine dans "En parcourant les rues de Seraing" de René Crine :

"Selon le plan annexé à la délibération du Conseil communal de Seraing du 8 novembre 1851, la rue de la Fontaine suit le tracé de l'ancien chéra Papa entre la rue de l'Ange et la place de la Chatqueue.

[...]

Ancien chéra Papa, la rue de la Fontaine ne se trouvait pas, alors, dans le prolongement de la rue du Haut-pré. Le tracé actuel ne fut adopté qu'en 1907 en vue d'améliorer la circulation entre les rues de l'Ange (E-78) et du Haut-pré. L'ancien tracé du Chéra Papa, formant trois angles droits fut alors désaffecté et cédé à la société charbonnière des Six-bonniers par décision du Conseil communal de Seraing du 14 juillet 1909.

Actuellement le carrefour formé par le tronçon subsistant de la rue Guillaume d'Orange (anciennement rue de l'Ange) avec la rue du Haut-pré continue à marquer le point de départ de la rue de la Fontaine."

Pour faire simple, la première moitié de A-B est en fait un tronçon du chemin n°30 qui est devenu ceci et la partie sérésienne de la rue du Haut-Pré (le #40 d'Ougrée forme la suite). On peut voir les trois angles droits du #4 sur l'atlas (aujourd'hui disparus donc) avant de suivre le tracé de la rue actuelle. Il y a aussi le début de B-C qui est la suite de la rue Guillaume d'Orange, et le tronçon "manquant" entre le premier tournant de la rue de la Fontaine et la rue du Haut-Pré était le sentier n°64.

À SIx-Bonniers dans "En parcourant les rues de Seraing" de René Crine :

"Conduisant du hameau du Petit-Mont à Lyse, le chemin vicinal n°25 portait le nom de voie des Six-Bonniers entre le Pont Robiet et la ruelle Nihoul.

En 1851, la révision de l'hodonymie sérésienne transforma la voie des Six-Bonniers en rue des Six-Bonniers, lui laissant ainsi la partie déterminante de sa dénomination.

Le plan d'alignement adopté par le Conseil communal de Seraing, en séance du 25 juillet 1872, montre que la rue des Six-Bonniers part de la rue de la Chatqueue (après absorption d'une partie de Farouwa) et se prolonge au-delà de la rue Saint-Antoine en direction de la rue d'Ougrée (ndT: l'actuelle Rue de l'Acier) (en reprenant l'itinéraire du chemin vicinal n°4 dit voie du Petit-Mont)."

Le premier tronçon de la Rue du Ruisseau qui suit celle des Six-Bonniers faisait aussi partie du chemin #25 (où elle rejoignait le #24).

À Echelle dans "En parcourant les rues de Seraing" de René Crine :

"Lors de la révision de l'hodonymie sérésienne en 1851, la dénomination "rue de l'Echelle" a été attribuée à la partie du chemin vicinal n°42 dite "pasay de l'Espérance" mais connue également sous le nom de "Al Halette". (R-06)

[...]

La rue de l'Echelle qui partait de la rue des Trois Mêlées (ndT: le chemin #7) absorba progressivement la voie de l'Espérance jusqu'à la rue Saint-Rock (ndT: l'actuelle Rue Chapuis). Par contre, son tronçon initial a été cédé à la Société Cockerill par décision du Conseil communal du 31 octobre 1977. Ainsi, la rue de l'Echelle relie, de nos jours, la rue de la Vieille Espérance (ndT: en réalité la Rue Dartois) à la rue Chapuis."

Également à Ânes dans "En parcourant les rues de Seraing" de René Crine :

"L'atlas des communications vicinales mentionne un autre "pasay" des Ânes, chemin n°55 conduisant de "Lyse aux Trois-Melaies".

Traversant la campagne de Morchamps sur une longueur de 415 mètres, ce dernier n'existait pas lorsque fut dressé le plan de 1841.

Au début de 1861, il fut envisagé de désaffecter la partie de ce chemin n°55 (dit aussi ruelle des Ânes) aboutissant rue Morchamps, mais le projet fut rapidement retiré devant l'abondance des protestations. (A-67) Ce tronçon du chemin n°55 subsiste actuellement sans dénomination entre les rues Morchamps et Papillon.

Compris entre les rues Papillon et des Pierres, l'autre partie du chemin n°55 a été remplacée en 1888 par la rue du Coke (ndT : rebaptisée rue Strivay le 12 juillet 1945)."

À Ânes dans "En parcourant les rues de Seraing" de René Crine :

"Le plan de 1841 montre aussi le sentier des Ânes entre Lyse et la Boverie mais il ne décrit pas le territoire au delà du hameau de la Boverie. Dressé deux ans plus tard, l'atlas des communications vicinales en reprend le tracé dans le chemin n°43 (dit pasay des ânes) aboutissant à la voie du Grand Sart (à la limite de Ramet).

Actuellement, on retrouve le tracé de ce sentier des Ânes entre Lize et le ruisseau de la Boverie dans les rues Chapuis, du Sentier et des Écoliers ainsi que dans le début de l'avenue de la Concorde.

Les autres parties du chemin vicinal n°43 ont été successivement déclassées par le Conseil communal de Seraing aux dates suivantes :

• le 8 septembre 1888 pour le tronçon situé entre la voie du Grand Sart et l'orée du Bois du Val Saint-Lambert; (A-74); (ndT: ce qui correspond à tout le tracé ici sauf A-B)

• le 6 juillet 1932 pour le tronçon situé entre la rue des Bas-Sarts et le ruisseau de la Boverie; (A-91); (ndT: la suite et fin de l'Avenue de la Concorde)

• le 3 février 1949 pour le tronçon situé entre les deux précédents (remplacé par la rue Cité-Bergerie) (A-93)"

https://www.youtube.com/watch?v=NC1PQtTo0DI

Version vidéo de cette sortie du 23. Le tracé commence à 3:00 au début du chemin bétonné avant A.